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Dame Laura Knight (1877-1970), The Mens’ Dressing Wagon
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Les moulins de Mykonos
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Mes souliers ont beaucoup voyagé
Je n'arrive pas à y croire, si la camarde n'était pas passé par là Félix Leclerc aurait eu cent ans cette semaine. C'était pourtant hier que je suis allé l'applaudir au Théâtre de la Ville mais peut être que depuis mes souliers ont beaucoup voyagé...
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Que la jeunesse... (130)
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Paul Camenisch, Swiss Narciss, 1944
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La représentation d'Orphée dans la peinture
A. Dürer, mort d'Orphée, 1498
Hans Leu, Orphée und die Tiere 1519
Bronzino, Cosme Ier de Médicis comme Orphée, 1538-1540
Domenico Frilli Croci, Orphée, s. XVI
Albert Cuyp, Orphée in een rencontré landschap Dieren , 1640
Domenico Frilli Croci, Orphée, s. XVI
Albert Cuyp, Orphée in een rencontré landschap Dieren , 1640
Charles Paul Landon, Les Regrets d'Orphée, 1796
Ingres, Homère et Orphée, 1827
Louis Francais, Orphée, 1863
Gustave Moreau, Orphée, 1865
Jules Machard, Orphée aux enfers, 1865
Emile Levy, La mort d'Orphée, 1866
Pascal Adolphe Jean Dagnan-Bouveret, Orphée complainte 1876
Odilon Redon, Tête d'Orphée flottant sur les eaux, 1881
Gaston Bussière, La gloire (ous Orphée), c. 1881
Alexandre Séon, Orphée, 1883
Gaston Bussière, La gloire (ous Orphée), c. 1881
Alexandre Séon, Orphée, 1883
Pierre Puvis de Chavanne, Orphée, 1883
Georges Callot, L'enfance d'Orphée (L'éducation d'Orphée), 1884
Georges Callot, L'enfance d'Orphée (L'éducation d'Orphée), 1884
Gustave Moreau, Orphée sur la tombe d'Eurydice, 1890-1891
Franz von Stuck, Orphée, 1891
Jean Delville, La mort d'Orphée, 1893
John Duncan, La légende d'Orphée, 1895
Melchior Lechter, Orphée, 1896
John Duncan, La légende d'Orphée, 1895
Melchior Lechter, Orphée, 1896
John Williams Waterhouse, les nymphes trouvent la tête d'Orphée, 1900
Odilon Redon, Orphée, 1903
Odilon Redon, Orphée, 1905
Odilon Redon, La mort d'Orphée, 1905-1910
Odilon Redon, Orphée, 1910
Odilon Redon, Orphée
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street art, rive gauche, juillet 2014, par Bruno
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Colonie Fluviali" Giuseppe Moroni (1888-1959)
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Virgil et Varius dans la maison de Mécéna. Charles Francois Jalabert, 1819-1901.
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Que la jeunesse... (131)
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Glenn Fuhrman par Peter Stichbury, 2011
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Hanns Diehl-Wallendorf, Männerakt
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Hercules et Lichas, Antonio Canova
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Jean‐Philippe Delhomme
Jean‐Philippe Delhomme, peintre, dessinateur, croqueur de modes et de vies, manie le crayon comme le trait d’esprit. Il est né en région parisienne en 1959. Il est diplômé de l'École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris en 1985 Parisien dans l’âme, il parcourt le monde pour en saisir l’essence et esquisser, à travers ses chroniques illustrées, les multiples aspérités de la culture contemporaine. Une carrière d’illustrateur le conduira au New Yorker, en passant par GQ, Vogue, AD, ou le Los Angeles Times. Delhomme a publié de nombreux livres illustrés, écrit trois romans, et tient un blog très fréquenté, Unknown Hipster Diaries. La Galerie Martel, l'année dernière, a exposé les planches de son plus récent ouvrage, New York, qui a inauguré la nouvelle collection "Louis Vuitton Travel Book."
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Achilles Tendant son arc 1805-07, Joseph Guizzardi 1779-1861
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Egypt, 1902, Maxfield Parrish 1870-1966.
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Tentative d'épuisement photographique des pêcheries de Saint Michel Chef Chef
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La classe des garçons de Francis Lacombrade
Je profite du compte rendu de ce roman à l'obscur renommée mais au titre O combien évocateur, « La classe des garçons », je précise pour allécher le chaland qu'il s'agit d'une classe de danse vue par un des jeunes élèves qui espère, après le dressage qu'il subit, intégrer l'Opéra de Paris, pour essayer d'expliquer que mon exigence en ce qui concerne la datation précise dans les romans que je lis ne relève pas seulement d'une lubie, que seule la sénilité pourrait expliquer et éventuellement excuser, mais qu'elle est indispensable pour une bonne et agréable compréhension d'un roman. Arrivé à la centième page de « La classe des garçons », qui en compte 216 et est paru aux éditions Gallimard en 1980 dans la collection blanche, nous sommes toujours dans le flou absolu quant à l'époque où se déroule cette histoire, même la ville qui est son décor, des plus flou lui aussi, n'est mentionné que sous la lettre X; ce qui est ridicule ne voyant pas bien où cela pourrait se passer ailleurs àqu' Paris... On peut me rétorquer que l'apprentissage de danseur de Julien, le narrateur, sous la férule d'un maitre à la fois sadique et libidineux ne serait pas fondamentalement différent si cela avait lieu en 1930 ou 1980. Peut être, mes connaissances du milieu de la danse ne sont pas assez étendues pour infirmer ou confirmer cette éventuelle contradiction.
Lorsqu'on lit un roman « on se fait son cinéma » et il n'est pas pareil, par exemple, lorsque apparaît le mot automobile de visualiser une Rosalie, une Traction avant ou une D.S. 19 pour rester que dans les véhicules produits par la marque Citroen. De même , pour prendre un autre exemple, mais ils sont infinis, lorsque l'on imagine la vêture d'un jouvenceau, si nous sommes en 1935 on l'habillera d'une culotte de golf, alors qu'en 1970 on gainera ses jambes d'un jean moulant. Ce n'est pas la même chose dans le paysage mental (et la libido) du lecteur. Même si dans cet ouvrage on sort peu du studio de danse, la matière du collant qui moulait les fessiers de Noureev ou ceux de Serge Lifar n'était pas lidentique!
Lorsqu'on lit un livre qui ne se proclame pas dès les premières ligne, être un roman historique ou un roman dans l'histoire, où celle-ci n'est pas qu'un décor mais tient la première place, on subodore que l'action se déroule peu ou prou à la date de la parution de l'ouvrage. Très vite cela m'a paru ici peu probable. Tout d'abord en raison des descriptions qui ne manquent pas mais qui sont toujours en plans serrés ou moyens, pour employer un langage cinématographique. Lacombrade prenant visiblement comme modèle le roman balzacien. D'autre part le ton assez gourmé qu'utilise le garçon dans les lettres qu'il adresse à ses parents, resté à Toulouse, semble d'un autre temps, disons de l'avant guerre. Si l'auteur s'étend sur la description de lieux, comme la chambre de Julien (un prénom assez moderne, lui) on ne sait rien de l'aspect de ce dernier. On peut supputer qu'il ne doit pas être trop mal de sa personne à l'empressement que le maitre à de frôler ses fesses et son sexe. J'ai donc pensé, jusqu'à la cinquantième page environ que nous étions dans les années trente et voilà qu'à ce moment surgit la télévision et un grand mécène de la danse fort décati et marquis de son état qui m'a immédiatement évoqué le marquis de Cuevas... Déjà auparavant la colère d'un certain K. (une des seules allusions à ce qui peut se passer en dehors du petit monde de la classe de danse) m'avait évoqué le célèbre et furieux déchaussement de Nikita Kroutchev à la tribune de l'O.N.U. En 1960 si je ne m'abuse... Je pencherais donc pour dater les émois chorégraphiques de Julien au tout début des années 60 d'autant qu'à la fin du volume le garçon réclame à ses parents sa carte d'identité mentionnant qu'il n'est pas recommandé en ce moment de se promener dans la ville sans une pièce d'identité, on peut donc penser aux dernières années de la guerre d'Algérie...
Paradoxalement le coté hors sol et hors temps du roman, ce qui est pour moi généralement rédhibitoire, convient parfaitement au sujet car je ne connais aucune caste plus repliée sur elle même et plus égotiste que celle des danseurs. Le danseur peine à voir plus loin que le bout de son chausson...
A propos de danse, j'ai été très rapidement interloqué par cette classe préparatoire à un concours permettant d'intégrer le ballet de l'Opéra, car des souvenirs conjoints et certes fort anciens, d'une part d'un ancien petit ami, hélas trop tôt enlevé à mon affection, et d'autre part ceux du délicieux feuilleton télévisé, « L'âge tendre » (hélas peuplé que de petits rats de sexe féminin) m'avaient fait penser que pour se mouvoir sur la scène du grand Opéra, il fallait passer obligatoirement par l'école de danse de celui-ci, je me souviens du temps où la férule de cet établissement était tenue par Claude Bessy... Peut-être qu'un lecteur pourra m'éclairer sur les différentes façons d'entre dans le corps de ballet de l'Opéra de Paris.
Il y a d'emblée quelque chose d'un peu désagréable dans ce roman et pour tout dire d'assez faux cul, alors qu'il n'y est question que d'homosexualité et de pédérastie, le héros, pourtant dévoré d'ambition, et cancanant avec complaisance sur combien la promotion canapé était en vogue dans le milieu des danseurs, ne cesse de jouer les saintes nitouche, faisant comprendre qu'il ne mange pas de ce pain là. Qu'on se le dise notre futur étoile n'est pas de la brioche infernale comme le disait le trop peu lu désormais Alphonse Boudard, et c'est bien dommage... Julien le claironne page 57, ruinant ainsi les espoirs du lecteur qui pouvait attendre quelques intermèdes croustillants entre les entrechats...
Curieusement, alors que l'effet répétitif du récit, fait principalement des rancoeurs de Julien envers son maitre, menaçait de lasser le lecteur le plus pugnace, voilà que la plume de notre Lacombrade s'échauffe sérieusement à partir de la centième page environ. Nous offrant quelques morceaux d'anthologie pédérastique.
Je ne sais rien de Francis Lacombrade, supposant seulement que l'auteur est le même Francis Lacombrade qui joue le rôle de Georges dans le film de Jean Delannoy de 1964 « Les amitiés particulières » d'après le roman de Roger Peyrefitte. La toile étant muette sur lui, peut être qu'un de mes dévoués lecteurs sera plus loquace sur le cas de Francis Lacombrade (?); je me fies donc au quatrième de couverture pour en savoir un peu plus. J'y apprend qu'il a écrit une dizaine de pièces et adaptations, de Flaubert, d'Henry James et de Mauriac... Ce qui ne cesse de me surprendre car le propre d'un auteur de théâtre est de proposer aux spectateurx une progression dramatique et force est de constater qu'il n'y en a aucune dans ce roman.
Tout aussi problématique pour l'art romanesque de l'auteur est son impossibilité de créer, du moins avec en ce qui concerne ses jeunes créatures, des êtres qui existent vraiment. On a même du mal à croire en ce Julien aussi timoré et dissimulé qu'un adolescent mauriacien...
Heureusement Lacombrade est plus en verve avec les barbons libidineux. Comme en témoigne ce portrait du maitre:
<< Torse nu, une serviette éponge nouée à la naissance de la bedaine, le maitre y continuait en grondant sa toilette. Il nous foudroyait mais il se montrait nu, faible, dépouillé. La distance qui subsistait entre le disciple et lui n'était pas si grande, un geste eût suffit à l'abolir! Ce geste, il ne le faisait jamais. Il intoxiquait jusqu'à ce qu'il l'obtint (…) Presque toute la classe a comparu, à tour de déshonneur, dans ce confessionnal où le prêtre officiait presque nu, dans cette antichambre aux miroirs qui multipliaient en tant de reflet la hideur du pardon qu'on nous y proposait sous la forme d'un corps vieux (…) De ce regard vide et amène qui convient à la scène, on contemplait ainsi le vieux bébé colérique sur son bidet, notre maitre, en train de s'éclabousser d'eau savonneuse l'avenir des danseurs. >>
Il y a du Fagin dans ce personnage nous voilà après Balzac chez Dickens, « La classe des garçons » est bien dix-neuvièmiste...
Le livre contient de très beaux passages. L'auteur à le chic pour trouver des assonances heureuses de mots. Mais un roman n'est pas que quelque morceaux de bravoure flottant dans un brouet clairet. C'est aussi une construction. Le plan du roman bien que classique est assez habile. L'auteur choisit de faire alterner le récit du quotidien de Julien avec les lettres qu'il écrit à ses parents. Malheureusement cette architecture est mal exploitée. Il n'y a pas assez de rupture de ton entre le récit du garçon que l'on apprend seulement vers la moitié du roman être un journal qu'il tient quotidiennement et sa correspondance. Le journal est beaucoup trop timide d'autant que Julien écrit qu'il est un exutoire et quant à ses missives, elles sont à la fois un peu trop osées, Julien ne cache rien à ses parents des avances que lui fait le maitre tout en leur recommandant de lui envoyer des fleurs pour son anniversaire! et d'un ton compassé qui renvoie au début de l'autre siècle.
La justesse de certains tableaux et personnages fait penser que l'auteur à très bien connu le milieu des aspirants étoiles et que Julien n'est peut être qu'un autre lui-même, mais il aurait peiné à insuffler de la fiction dans ses souvenirs (je ne connais pas assez ce milieu pour trouver le trousseau car il se pourrait bien que cette « Classe des garçons » soit un roman à clés).
Avec une innocence qui serait, il me semble impossible aujourd'hui, Lacombrade, aborde certains sujets qui sont tabous, ou du moins très rarement abordés dans le roman, comme la concupiscence d'un maitre pour ses élèves ou l'âpreté des mères pour faire avancer la carrière de leurs rejeton.
<< Gorgées de doutes, menacées de sanctions, de malédictions vertigineuses, enivrées au seul parfum des conquêtes promises, les mères livraient ainsi, en toute tranquillité d'âme, leur garçon au dard du gros insecte têtu qui enseignait l'envol.>>
Si ce roman est une véritable curiosité qui serait probablement impubliable aujourd'hui, sa lecture attentive explique pourquoi Francis Lacombrade n'a pas fait carrière en littérature.
Nota: Je remercie Bruno de m'avoir permis de lire ce roman.
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étude de nu au bonnet phrygien d'un inconnu peint par un inconnu
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Briton Rivière (1840-1920)
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Apollon jouant du luth (via : |
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Daniel dans la tanière des lions, 1883 (via : |
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La réponse de Daniel au roi, 1890 (via |
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Elaine (via : |
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Endymion (via : |
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La chanson protectrice d'Aphrodite (via : |
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St George et le dragon (via : |
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Una et le Lion (via : visions of whimsy) |
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